Intelligence artificielle Watson
L'intelligence artificielle (IA) est « l’ensemble de théories et de techniques mises en œuvre en vue de réaliser des machines capables de simuler l’intelligence » elle correspond à un ensemble de concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome constituée.
Pour la CNIL, l’intelligence artificielle se définit comme "le grand mythe de notre temps".
L’IA recherche des méthodes de résolution de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique.
Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de nombreuses interprétations ou inquiétudes s'exprimant tant dans les récits ou films de science-fiction que dans les essais philosophiques.
L'intelligence artificielle se retrouve implémentée dans de nombreux domaines d'application.
De Google à Microsoft en passant par Apple, IBM ou Facebook, toutes les grandes entreprises dans le monde de l’informatique planchent sur les problématiques de l'intelligence artificielle en tentant de l'appliquer à quelques domaines précis.
Nul ne peut plus nier l’évidence : l’intelligence artificielle (IA) est entrée dans une phase de développement sans précédent et s’impose dans notre quotidien à un rythme qui étonne, fascine et effraie aussi.
La critique :
Des inquiétudes émergent en effet autour de l’émergence supposée et imminente d’une forme de « super intelligence » toute-puissante et autonome, aux capacités égalant ou surpassant celles des hommes.
Certains spécialistes et chercheurs ont une vision apocalyptique et perçoivent cette intelligence artificielle comme une menace globale pour l’être humain.
L’intelligence artificielle est d’abord caractérisée par son autonomie. Les machines intelligentes peuvent fonctionner en l’absence d’intervention humaine.
Elles sont capables de faire preuve d’initiative et d’adapter leur comportement à leur environnement notamment grâce à leur capacité d’apprentissage automatique qui leur permet d’évoluer à partir de leur propre expérience pour optimiser leur fonctionnement.
Toutefois, le comportement de la machine peut être incertain, tant pour la personne qui l’a conçu que pour celle qui en a l’usage. Or, cette incertitude ne sera pas sans conséquence sur le traitement juridique qu’il convient de lui réserver.
Les inquiétudes liées à l’intelligence artificielle :
Il existe des inquiétudes profondes liées à la perte de l’emploi et à la possibilité d’un chômage de masse.
Il existe également des craintes, liées à la peur d’une dépossession : la machine déposséderait l’homme de sa suprématie, de ses emplois, voire menacerait sa survie.
De ce fait l’intelligence artificielle présente énormément d’enjeux : des enjeux économiques et sociaux, des enjeux éthiques et juridiques ainsi que des enjeux technologiques et scientifiques.
Malgré tout, il est certain que dans l’avenir de nombreuses tâches pourront être automatisées.
Plus de peur que de mal :
Malgré toutes ces inquiétudes, l’IA ne peut se passer totalement de l’intervention humaine pour fonctionner et rester pertinente.
L’autonomie des machines reste partielle et circonscrite à quelques tâches bien précises, les algorithmes sont par exemple incapables d’analyser des situations pour lesquelles ils n’ont pas été formés.
C’est surtout parce qu’elles ne peuvent pas penser, une machine n’est finalement pas en mesure d’appréhender la complexité d’un problème, elle ne pourra pas générer de pensée critique, ni faire preuve de créativité, car elle raisonne comme on lui a demandé de le faire.
Une IA qui est confrontée à une espèce d’animal sur laquelle elle n’a reçu aucune donnée antérieure, elle ne sera pas capable de le reconnaître.
WATSON :
Watson désigne en effet un programme d'intelligence artificielle conçu par IBM.
Pour IBM, l’aventure a commencé il y a plus de vingt ans, lorsque, le 11 mai 1997, son ordinateur Deep Blue a battu aux échecs le champion du monde Garry Kasparov.
Depuis, la société américaine, créée en 1911, a conçu un ensemble de programmes dotés de capacités intelligentes », nommé Watson.
Watson peut composer de la musique, conseiller des médecins ou même tenter d’évaluer l’humeur de son interlocuteur.
Watson effectue une reconnaissance des mots, des images, compréhension du langage, analyse de données, prédiction, il identifie aussi les émotions, analyse le ton utilisé par ses interlocuteurs, et s’essaie à la conversation.
Autant de compétences, abouties à des degrés très divers, qui trouvent de multiples applications dans des domaines variés.
Les ambitions d’IBM à l’égard de WATSON sont très élevées. « Ces systèmes intelligents doivent être en mesure de nous comprendre, de comprendre ce que nous voulons dire et de comprendre les problèmes que nous essayons de résoudre ».
Aux États-Unis, WATSON a d’abord été utilisé dans le secteur de la santé, pour aider les médecins à prescrire le bon traitement contre le cancer, il est aussi testé par des cabinets d’avocats pour les accompagner dans la préparation de leurs stratégies de défense.
En France, ce sont plutôt les banques, les assurances et les opérateurs téléphoniques qui s’y sont intéressés les premiers à l’intelligence artificielle, notamment, le Crédit Mutuel, Bouygues Télécoms, Orange et...
Mais nul doute que d’autres secteurs devraient y venir.
Conclusion
C’est bien en termes de complémentarité et non de concurrence qu’il faut appréhender notre relation avec cette nouvelle forme d’intelligence.
C’est pour cela qu’il faut voir l’intelligence artificielle comme une alliée dont les capacités s’augmentent aux nôtres afin de nous rendre plus performants, bien loin du mythe de la super intelligence et du robot tout puissant destiné à remplacer l’homme, l’IA doit être perçue, plus sereinement.
Si les machines rendent les humains plus intelligents, elles les rendent aussi plus humains, en leur déléguant une partie de ses activités, ils pourront plus se concentrer sur leurs qualités les plus fondamentales : le dialogue, l’écoute, la relation etc …
Il n’est pas interdit de s’interroger sur ce qu’il faut le plus craindre : l’intelligence artificielle ou la bêtise humaine !